Pourquoi ai-je décidé d’arrêter de porter des soutiens-gorge ? Si cela vous tente également, je vous partage 10 bonnes raisons de se passer de ce sous-vêtement. Étant une adepte à 90% du temps, cela me tient à coeur d’expliquer comment cela a changé ma vie.
Avant toute chose et comme bien souvent sur mon blog, je précise que je suis là pour faire part de mon vécu, et je ne juge en aucun cas celles qui portent et aiment porter des soutiens-gorge. Heureusement que chacune est libre de ses choix et gestes envers soi-même !
POURQUOI J’AI DÉCIDÉ DE RALENTIR LE PORT DU SOUTIEN-GORGE ?
Vous l’avez sans doute remarqué mais je n’ai pas une très grosse poitrine, ce qui facilite sans doute la chose. Néanmoins, j’ai lu de nombreux témoignages de femmes à la poitrine généreuse qui pratiquaient le no bra (arrêt total du port du soutien-gorge) sans problème ou privilégiaient d’autres alternatives, comme les bandeaux et les brassières de sport.
En ce qui me concerne, je ne me suis pas réveillée un matin en me disant “et si je brûlais tous mes soutifs ?”. L’idée a fait son chemin progressivement après avoir démissionné de mon job pour me lancer dans l’aventure de l’entrepreneuriat, en août 2017. Débarrassée d’une première importante pression sociale liée au travail, cela était facile de commencer à ne plus en porter à la maison. Avant même de songer à l’idée en elle-même, il m’arrivait déjà régulièrement de ne pas en porter durant le week-end, lorsque je ne sortais pas.
Et puis, c’est en réalisant le confort de la situation que l’évidence est apparue plus clairement dans ma tête : il faut que j’arrête de porter des soutiens-gorge. Néanmoins dans les faits, ça peut être plus compliqué. Au final, c’est comme tout, perdre une habitude de 15 ans peut prendre du temps.
10 RAISONS DE FAIRE SAUTER LE SOUTIF
SANTÉ. Comme souvent avec les récentes décisions que je prends dans ma vie, celles-ci sont guidées par mon souci de santé. Sur le sujet, les études et les avis divergent mais il semblerait que cela ne soit pas vraiment bon pour le corps.
CONFORT. Effectivement, on ne va pas se mentir, c’est tout simplement inconfortable de porter un soutien-gorge. Sans parler de choisir la bonne taille ou du haut de gamme, cela démange, remonte quand on lève les bras, les baleines qui rentrent dans la peau, les bretelles qui tombent, les coutures trop serrées… il y a une logistique pas possible à assurer tout au long de la journée. Bref, ce n’est pas pour rien que l’une des premières choses que l’on fait en rentrant chez soi est d’enlever son soutien-gorge.
AVOIR UNE BELLE POITRINE. Et oui ! Il parait que le fait de porter des soutiens-gorge contribue aux fameux “gants de toilettes”. Petit cours d’anatomie : la poitrine est composée de ce qu’on appelle « les ligaments de Cooper », des ligaments qui conservent les seins dans une sorte de « filet suspenseur », c’est-à-dire : une sorte de soutien-gorge naturel. Malheureusement, celui-ci, s’il n’est pas utilisé, s’atrophie. Alors que si ces ligaments sont stimulés par la pesanteur, ils se renforcent et améliorent l’élasticité des tissus. Cela fait sens pour moi car le corps s’habitue et ne se fatigue plus à faire le job, c’est pour cela que la peau se relâche. Sans soutif, les seins sont en théorie obligés de tenir tout seuls, comme des grands.
D’ailleurs, une étude de 2013 menée sur 330 jeunes sportives a démontré les bénéfices esthétiques de l’absence de soutien-gorge : les seins se raffermissent, et les mamelons remontent en moyenne de 7 mm en un an : sans soutien-gorge, la poitrine s’embellit et gagne en fermeté ! Cela serait bête de s’en priver.
MINIMALISTE. Toujours en accord avec ma démarche minimaliste et ma garde robe allégée, je supprime petit à petit le superflu. Il va de soi que porter des soutiens-gorge n’est pas indispensable, à l’inverse des chaussures par exemple.
S’ASSUMER TELLE QUE L’ON EST. Arrêter de tricher est une autre raison qui me permet d’être plus en phase avec moi-même. A 27 ans j’assume enfin ma petite poitrine et les moqueries de “planche à pain” du collège ne m’affectent plus. Cet artifice a pour but de nous faire la “poitrine idéale”, une poitrine standardisée, pas trop petite, le sein galbé et bien rond. Alors que dans la vraie vie, il existe autant de forme de seins que de femmes. Grâce à ce geste finalement, j’ai réussi à accepter mon corps avec ses défauts.
ÉCONOMIQUE. Cela peut être un argument supplémentaire car en arrêtant de dépenser des fortunes dans des sous-vêtements, on peut miser sur d’autres accessoires de meilleure qualité et privilégier de jolis basiques éthiques.
ESTHÉTIQUE. C’est bien plus joli surtout pour les hauts à dos nus, épaules dénudées, à bretelles fines etc. Je ne trouve rien de plus vilain que de voir dépasser les bretelles d’un soutien-gorge. L’option bretelles transparentes est encore moins envisageable car elles n’ont de transparent que le nom…
LIBERTÉ. De la liberté tout simplement. Je respire bien mieux, alors qu’avant j’avais souvent le souffle coupé. Il est difficile de faire machine arrière une fois que l’on a goûté au plaisir d’être libre de ses mouvements !
ÉCOLOGIE. Quand on sait que l’industrie textile est parmi les plus polluantes du monde, se passer d’un vêtement ne peut que faire du bien à notre environnement !
ÉGALITÉ. Passer en mode no bra, c’est réaliser brutalement à quel point les femmes sont loin d’être les égales des hommes dans l’espace public. Malheureusement la société patriarcale est incapable de dissocier poitrine et séduction. On sait bien que notre société moderne érotise le corps des femmes, malgré elles, et les contraint à faire attention à ce qu’elles portent pour convenir au regard des autres, au détriment de leur propre confort.
A QUAND LE NO BRA ?
Comme évoqué en introduction et malgré les 10 arguments évoqués ci-dessus, il m’arrive encore de porter un soutien-gorge à certaines occasions : un mariage par exemple, si ma tenue laisse vraiment trop entrevoir ma poitrine et lors de certaines activités sportives. C’est aussi parfois mon homme qui me demande d’en porter lorsqu’on sort et qu’il estime que cela se voit trop. Et même si cela lui convient parfaitement à la maison, mon but n’est pas de le mettre mal à l’aise car pour ma part, je porte de moins en moins d’importance au jugement des autres.
En ce qui concerne le sport, pratiquant le yoga, je peux largement me passer de soutien gorge pour cette activité. Je n’ai en revanche jamais testé en situation de jogging par exemple (sans doute parce que je déteste courir !).
La saison peut aussi être plus propice au port du soutien-gorge. Beaucoup de personnes se lancent l’hiver car emmitouflé sous un pull, il y a moins de questions à se poser. Néanmoins, après le deuxième hiver, généralement on est tellement accro qu’il est difficile de ne pas s’y tenir l’été suivant.
Saviez-vous qu’en Scandinavie par exemple, 95 % des femmes n’en portent pas au quotidien, pour des raisons de confort, et parce que socialement, rien ne les y contraint ? Si seulement cela pouvait s’étendre à d’autres pays, la pression sociale s’estomperait progressivement.
LE MOT DE LA FIN
Je m’arrange au maximum pour porter des tenues adéquates, même en été, sans que l’on remarque quoi que ce soit. Mes hauts d’été, ouverts dans le dos par exemple, sont en coton épais et me laissent cette liberté. Lorsque j’aurais besoin d’acheter de nouveaux hauts, je privilégierais cet aspect.
Il me reste encore une petite marge de manoeuvre mais je ne me mets pas la pression. Aujourd’hui je vis très bien comme cela, je considère déjà avoir fait un grand pas par rapport à toutes ces années passées à en porter sans me poser aucune question. A présent je vois le soutien-gorge plus comme un accessoire, que je vais porter dans des occasions spéciales plutôt qu’un indispensable du quotidien.
Et vous ? Êtes-vous une adepte du no bra ou slow bra ?
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Alex says
J’aime beaucoup ta vision des choses sur le slow bra!
Moi cela ne fait que trois mois et pourtant je ressent déjà les bienfaits !
Même si j’aime bien la lingerie pour son aspect esthétique, niveau confort on est tellement mieux sans !
marine says
Je te rejoins sur ce point car ce n’est pas la même chose d’utiliser de la lingerie simplement pour son aspect esthétique de temps en temps que tous les jours sans vraiment en profiter. 😉
Faisant du 95 D , je ne suis pas du tout à l’aise à l’idée de ne pas mettre de soutif en société. Pire, cela est même douloureux une poitrine qui ballote. mais chez moi, le soutif dégage ça c’est certain. C’est très libérateur !
Merci Marine pour ce super article.
Je pratique moi-même le low bra depuis,… je dirais probablement plus d’un ans maintenant.
Pour te rassurer Lolli Je fais du.. attends je dois trouver un soutien gorge.. du 100B, enfin ça dépend du soutif 🙂
au début je ne le faisait que chez moi, puis l’inconfort ressenti à chaque fois que j’en mettais un à fait que je n’en met quasiment plus même pour sortir et ma poitrine ne tombe pas, au contraire, elle ne ballote pas tant que ça au final (j’avais la même croyance)
j’ai constaté que je me tiens plus droite et que donc ma poitrine tient bien mieux et ne bouge quasiment pas.
Aujourd’hui je n’en met plus que pour le sport, ou quand je ne me sens pas super à l’aise sans et uniquement des soutifs en coton sans soutien, pour ne pas choquer les gens et donner une forme plus adéquate pour la société ou dire ne vous inquiétez pas j’ai un soutif.
Cela demande une adaptation vestimentaire et il est plus compliqué de trouver des vêtements qui puissent les mettre en valeur ou les écraser.
Je ne pourrai pas revenir en arrière, les bénéfices sont trop important
Merci pour cet article !
Effectivement la pression de la société se fait très (trop) présente ! J’essaie progressivement de ne plus en mettre mais pour le boulot c’est compliqué en été, quand on est en débardeur ça se voit trop (oups les tétons qui pointent ! 🙄)… à la maison je peux passer le weekend sans, quel plaisir !… Je vais essayer de trouver une alternative en brassière mais pas sur que ça camoufle l’effet “pointe” … comment fais tu?
Bonne continuation !
Salut Audrey,
Oui ça n’est pas facile au travail… Pour ça, j’ai de la chance de travailler depuis chez moi et donc aucun souci de ce côté là… Sinon il faut arriver à se détacher des regards ou remarques mal placés car c’est pour ton confort !
Bonjour moi sa fait plus de quatres ans que je ne mes plus de soutif ,ni de brassière .je me sans bien san ,au début c était par rapport a mon psoriasis.. maintenant je me sans bien ,sauf avec mes tétons qui pointent par rapport au regard des autres.mes j essaye de pas y penser.et je suis bien .