Je me préoccupe de plus en plus de ma santé et j’ai conscience que cela passe par ce que je mets dans mon assiette. Du coup, mes critères quant au choix de mes aliments évoluent. J’ai décidé de faire de plus en plus d’achats responsables pour mon alimentation et vous explique comment consommer mieux dans nos assiettes.
Acheter mieux signifie améliorer les impacts écologiques, sociaux et économiques. C’est-à-dire qu’en plus de préserver notre santé, on préserve aussi celle des animaux et de notre environnement au passage, ce qui est carrément un bon point ! Pour cela, je vais tenter de vous donner plusieurs pistes pour y arriver et enclencher progressivement une transition vers un mode de vie plus sain. Je ne sais pas pourquoi mais j’ai pris seulement conscience de tout ça, récemment, à l’approche de mon mariage. Cela ne va pas être facile de changer toutes mes habitudes mais je vais mettre toutes les chances de mon côté pour y arriver.
On change nos adresses shopping
Tout d’abord, il va falloir revoir son carnet d’adresses pour aller faire ses courses. Exit les grandes enseignes où l’on trouve toute l’année les mêmes fruits et légumes alors que les saisons changent… Le but est de privilégier les circuits courts.
Pour rappel, un circuit court est un commerce qui privilégie la relation directe entre producteurs et consommateurs. Au niveau de l’alimentation, quand on enlève les intermédiaires, il est plus facile de savoir d’où viennent les produits, il y a la possibilité de poser des questions au producteur sur ses pratiques etc. Le consommateur est donc mieux informé. Au niveau de l’environnement aussi il y aura un impact positif. En effet, la provenance des produits sera plus locale en passant par un circuit court. Renseignez-vous pour trouvez les adresses qui privilégient les circuits cours près de chez vous !
On va voir du côté des AMAP…
Les Associations pour le Maintien de l’Agriculture Paysanne regroupent des consommateurs et des agriculteurs implantés localement, basé sur un système de distribution de “paniers” composés de produits de la ferme : légumes, fruits, fromage, oeufs, pain etc. Les adhérents s’engagent à payer à l’avance la totalité de leur consommation sur une période définie.
…ou des paniers
Le principe des paniers séduit de plus en plus de consommateurs. Ils peuvent être vendus directement à la ferme, via un site internet ou bien dans des points relais. Il n’y a pas de contrat entre consommateurs et producteurs et il est possible de choisir ses produits et parfois, même le jour de récupération des paniers.
Sachez qu’il existe également des Paniers Solidaires pour rendre accessible à tous une alimentation bio, locale et solidaire. C’est un programme qui permet à des familles à faibles revenus d’accéder aux paniers bios produits par les Jardins de Cocagne à un prix solidaire : 3€ au lieu de 10€.
On pense achat groupés
C’est un peu dans le même principe des AMAP. Sauf que les groupements d’achats ne concernent qu’une production ponctuelle, sans engagement, ni contrat, ainsi qu’une quantité importante de produits de longue conservation à prix négociés. C’est très intéressent notamment pour l’électroménager ou encore les habits.
La ruche qui dit Oui
Vous avez sans doute déjà entendu parler de ce concept. Si non, le principe est simple : chaque semaine, le consommateur passe sa commande de produits issus d’une agriculture fermière, biologique et raisonnée. Il lui suffit ensuite de venir chercher sa commande à un horaire fixé d’avance. Allez voir sur le site les ruches près de chez vous !
Jardins partagés et jardins d’insertion
Les premiers sont des jardins conçus, créés et cultivés par les habitants d’un quartier ou d’un village. Les seconds ont pour mission supplémentaire d’assurer l’insertion sociale et professionnelle de personnes en situation d’exclusion.
Sur Facebook, on peut rejoindre la communauté “Les incroyables cosmetibles” à proximité de chez soi. Ce concept qui consiste à proposer des plants de légumes, de fruits et d’aromatiques en accès libre devant chez soi, gagne du terrain et est déjà présent dans une cinquantaine de villes et villages français. Pour participer, il suffit de poser une jardinière ou d’occuper des massifs municipaux avec un petit panneau “Nourriture à partager”.
Faire ses courses différemment
Privilégier les marchés bio, producteurs, boulangeries et pâtisseries bio
Au marché, en achetant vos fruits et légumes à un maraîcher local, vous avez la garantie de consommer des produits de saison ayant parcouru peu de kilomètres et la satisfaction de contribuer au développement d’une exploitation proche de chez vous.
Visiter les boutiques du réseau Biocoop…
Dans ces magasins, on trouve un rayon alimentation bio particulièrement fourni et à des prix abordables, et également, des produits issus du commerce équitable. Il y aussi des cosmétiques et des produits d’entretien et dans certaines boutiques, on peut avoir de la décoration et des produits pour le jardin et même un rayon librairie !
…et les boutiques équitables
Comme celles d’Artisans du Monde dont je vous ai déjà parlé dans mon article Comment consommer autrement ?. Ces boutiques offrent des produits alimentaires issus du commerce équitable Nord-Sud tels que fruits secs, thé, café, chocolat, céréales, confitures, jus de fruits, etc.
L’influence New Yorkaise : les supermarchés coopératifs
Ces supermarchés prennent pour modèle le Park Slope Food Coop dans le quartier de Brooklyn à New York. Ils fonctionnent sur un modèle d’autogestion innovant qui permet de réduire les coûts tout en payant un prix juste aux producteurs. Comment est-ce possible ? Les membres de la coopérative s’engagent à travailler bénévolement et régulièrement pour garantir le fonctionnement du supermarché. En échange, ils accèdent à une nourriture de qualité à des prix parmi les plus bas du marché. Les supermarchés donnent souvent la priorité aux circuits courts et aux produits de saison. C’est un modèle innovant sur le plan économique, social et environnemental. Vous pouvez déjà vous rendre dans ce type de supermarché à Bordeaux, Montpellier, Bayonne, Toulouse, Nantes, Lille, Biarritz… Il y en aura même bientôt un dans ma petite ville, à Agen.
www.consoguidepoisson.fr : saviez-vous qu’en moyenne chaque Français consomme 35 kg de poisson par an ? Pour savoir si vous faites les bons choix pour une consommation responsable consultez ce site.
https://infonano.agirpourlenvironnement.org/ : retrouvez la liste des nanoparticules qui se sont introduites secrètement dans nos assiettes via certains additifs alimentaires. Leur présence superflue nous fait courir des dangers sanitaires et environnementaux graves. A l’heure actuelle, déjà 313 produits ont été identifiés en France…
J’espère que cet article détaillé vous donne quelques pistes pour adopter une alimentation plus saine et controlée.
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coucou
ce sont des bons réflexes que tu nous proposes la.
Ici on peut acheter en direct a la ferme et on le fait au maximum 🙂
C’est super d’aller acheter en direct à la ferme !
C’est clairement un style de vie très bien réfléchi même si je fais mes courses en grandes surfaces pour une question de praticité. Je suis encore très loin d’avoir ses réflexes shopping d’autant qu’ils n’y a pas d’associations pour le Maintien de l’Agriculture Paysanne pres de chez moi. Par contre en bus, je peux accéder à un Biocoop mais pas évident de rentrer après avec toutes ses courses dans les transports. ^^
Hello,
J’essaie aussi de mieux consommer tout doucement, ce n’est pas toujours simple mais je m’améliore progressivement 🙂
Chouette article en tout cas !
Gros bisous à toi !
Merci Séréna !
Oui ce n’est pas facile mais adopter déjà quelques nouvelles habitudes est un bon départ 😉
Coucou Marine !
De belles initiatives, malheureusement, par chez moi et pourtant je suis en campagne, il y a assez peu de produits de la ferme disponibles autre que de la viande que je ne consomme pas. Du coup, pour les fruits / légumes je vais chez Grand-Frais et je prends uniquement de France. Pour le reste, j’achète pour moi chez Naturalia les produits végé et je fais mes courses au supermarché pour le reste.
Belle soirée,
Laura – Bambins, Beauté et Futilité
C’est vrai personnellement je fais travailler les producteurs locaux, après pour certains cela reste élevé en prix
J’ai la chance d’avoir une collègue de travail dont le mari est AMAPIEN, quel bonheur d’avoir des légumes frais et de saison.
Des bisous
Moi je mange végétale et j’essaye le plus possible d’aller à Biocoop 🙂
J’ai pris la décision d’être locavore. Il y a une boutique qui a ouvert ses portes récemment qui regroupe certains bouchers, fromagers, maraîchers du Gard ( dont ceux qui sont présents dans les fameuses Halles de Nîmes), département ou je vis. J’ai une région ou tout est possible niveau nourriture. Ainsi que boire du bon vin!
J’ai pu me nourrir sainement et en mangeant local. Et cela me rend fière. Et de plus, j’ai constaté que ce n’est pas plus cher qu’ailleurs!
J’essaie aussi de manger bio le plus possible mais uniquement des fruits et légumes qui viennent de France. Les aliments ont réellement une autre saveur. Donc je pense qu’il est possible de manger mieux et Français!
Merci pour ton commentaire Nelisiane ! Je pense également qu’il est possible de manger mieux et Français 😉
ça trotte aussi dans ma tête. Depuis peu, je fais le marché. Les produits sont légèrement plus chers, mais bien meilleurs ! Après, j’avoue que j’ai encore de très mauvais réflexe. Ce matin par exemple, j’étais au supermarché, et j’avais la flemme de faire après le marché, du coup j’ai tout pris là bas. Mais petit à petit, je suis sûre que ça va le faire 🙂
Très belle initiative en tout cas !
Bon week-end
Elsa
Oui ce n’est pas évident de changer complètement toutes ses habitudes mais c’est déjà un bon début de faire les marchés !
Voilà de bons conseils pour du changement 🙂
Pour ma part, je suis déjà une adepte des magasins Bio et autre !
Merci pour tous ces conseils ! Pour le moment je ne fais rien de tout ça à part acheter des produits en ferme parfois, mais je voulais voir pour les paniers justement car je trouve ça vraiment pas mal comme concept 🙂
Les Amap, c’est la vie ! Pour l’instant je me demande comment réduire mes déchets, prendre plus de choses en vrac, etc… C’est le plus dur comme étape, je trouve !
Ca tombe bien Elsa, mercredi prochain je poste un article qui donnera 10 conseils pour réduire ses déchets 😉 il sera fait pour toi !
Bisous